
Voilà, c'est fini. En arrivant à Paris je m'étonne de sa densité : les gens vivent les uns sur les autres, entassés. Les voitures ne trouvent pas de place, les passants non plus, les trottoirs sont étroits et tout manque d'espace. Ma maison est en carton, sans pirouette ni cacahuète. On s'entend, on se gêne. On voudrait pousser les murs et dessiner à la fenêtre un peu de nature. Quelques arbres, des oiseaux. Ici il faut tendre le cou pour voir la couleur du ciel. Ici, on voit bien les autres chez-soi, l'immeuble d'en face, les stores qui se ferment pour préserver l'intimité, on voit bien les enseignes publicitaires, cyber-café, photocopies, monoprix... Je cherche une brindille, un chat qui se promène, les petites pâquerettes qui habillent l'herbe bien verte, je tends l'oreille, en vain. Le chant des oiseaux est loin. Le silence des vignes à perte de vue est loin. Je tourne en rond dans ma maison de poupée, petit appartement parisien, je m'évade dans mes pensées et dans de beaux projets, en attendant un nouveau départ, l'été prochain...
Rachtaquouère
20 mai 2008 à 21:45
welcome in ze real world... et n'oubliez pas: travaillez!!! ne partez pas en vacances, regardez chez vos voisins comme l'herbe y pousse... et rendez leur visite ;-)
PS: as-tu vu l'intervention de Jean Sarko sur ARTE hier soir? parce que là, tu redescends encore plus vite du nuage "vacances", que dis-je: t'en tombes!
Melody
20 mai 2008 à 22:27
Non je ne l'ai pas vu, de quoi s'agissait-il ?
(pour le travail je dis NON ! Je profite du système moi madame, je suis une assistée qui touche des sous pour faire guili guili à son baby-chou chéri !!! ;o)
Rachtaquouère
21 mai 2008 à 11:46
et t'y as bien raison... faut profiter, tant qu'on peut!
Sarko... il a fait du Sarko :-(
thom la fouine
21 mai 2008 à 19:48
le divorce est-il prononcé entre notre Melody nationale et Paris ???
Melody
21 mai 2008 à 20:51
Je crois bien, oui. Tant que je n'aurai pas mon petit carré d'herbe et mon arbre, je râlerai ! ;o)